Information sur les aides au portage de repas/ livraison de repas pour les personnes âgées

bocaux repas causiday

Pour les aidants :

Pour les aidants

L’allocation journalière du proche aidant  AJPA : qu’est-ce que c’est ?

L’allocation journalière du proche aidant (AJPA) est une prestation financière qui vise à soutenir les personnes qui choisissent de réduire ou de cesser temporairement leur activité professionnelle afin de prendre soin d’un proche en situation de handicap ou de perte d’autonomie. Cette allocation permet de compenser le manque à gagner lié à l’arrêt ou à la réduction de l’activité professionnelle, en offrant une indemnisation pouvant aller jusqu’à 66 jours.


L’AJPA s’adresse à toute personne qui souhaite accompagner un proche en difficulté, qu’il s’agisse d’un parent, d’un enfant, d’un conjoint ou d’un autre membre de la famille. Cette aide est particulièrement précieuse pour ceux qui doivent consacrer beaucoup de temps et d’énergie à l’accompagnement de leur proche, souvent au détriment de leur carrière professionnelle.


Pour bénéficier de l’AJPA, certaines démarches administratives sont nécessaires, notamment la justification de la situation de handicap ou de perte d’autonomie du proche aidé. Une fois les critères d’éligibilité remplis, l’aidant peut faire une demande auprès des organismes compétents, tels que la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) ou la Mutualité Sociale Agricole (MSA).


Il est recommandé de se renseigner auprès du point d’information local le plus proche pour obtenir des conseils personnalisés et un accompagnement dans les démarches à suivre. Ces points d’information peuvent fournir des détails sur les conditions d’attribution, le montant de l’allocation, ainsi que sur d’autres aides et dispositifs disponibles pour les proches aidants.

Pour les aidants

Vous hébergez durablement votre proche chez vous
Vous pouvez bénéficier d’une déduction fiscale :

Vous pouvez bénéficier d’une déduction fiscale : Afin de permettre aux proches aidants de prendre des périodes de repos ou de libérer du temps, la loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement a instauré un nouveau droit : le droit au répit pour les proches aidants.

Le droit au répit vise à offrir un soutien aux aidants en leur permettant de s’absenter temporairement de leurs responsabilités de soins. Ce droit est accompagné d’une déduction fiscale, ce qui permet aux aidants de bénéficier d’un allègement financier pour les dépenses engagées lors de leur absence, comme le recours à un remplaçant ou à des services de soins temporaires.

Pour bénéficier de cette déduction fiscale, les proches aidants doivent remplir certaines conditions et suivre des démarches administratives spécifiques. Il est conseillé de se renseigner auprès des services fiscaux ou d’un conseiller fiscal pour obtenir des informations détaillées sur les modalités d’application de cette déduction et sur les pièces justificatives à fournir.

Le droit au répit est une mesure essentielle pour soutenir les proches aidants, leur permettant de prendre du temps pour eux-mêmes sans compromettre les soins apportés à leur proche en situation de dépendance. Cette initiative contribue à prévenir l’épuisement des aidants et à maintenir leur bien-être, tout en assurant une continuité des soins pour les personnes en perte d’autonomie.

Pour les aidants

l'aide au répit :

Pour permettre aux proches aidants de prendre des temps de repos ou de dégager du temps, la loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement instaure un nouveau droit : le droit au répit pour les proches aidants.

Pour les aidants

aides fiscales :

Vous aidez un proche âgé en l’hébergeant durablement chez vous ou en participant à ses frais d’hébergement en EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Vous pouvez bénéficier d’aides fiscales.

Pour les personnes âgées :

À quoi sert l’APA à domicile ?

Allocation personnalisée d'autonomie

 

L’APA à domicile aide à payer les dépenses nécessaires pour faciliter la vie à domicile en cas de perte d’autonomie.

Elles peuvent concerner :

  • des prestations d’aide à domicile,
  • du matériel (installation de la téléassistance, barres d’appui…),
    des fournitures pour l’hygiène (pour en savoir plus, consultez l’article Incontinence : quelles aides pour financer l’achat de protections ?),
  • du portage de repas,
  • des travaux pour l’aménagement du logement,
  • un accueil temporaire (à la journée ou avec hébergement),
  • des dépenses de transport,
  • des services rendus par un accueillant familial.

Les aides des caisses de retraite

Les caisses de retraite mettent en place une politique d’action sociale visant à prévenir la perte d’autonomie des personnes âgées.

Selon les régions, les caisses de retraite peuvent vous offrir :

  • des informations et des conseils pour bien vivre votre retraite ;
  • des programmes de prévention collective sous forme d’ateliers sur des thèmes tels que l’équilibre, la nutrition, la mémoire, etc. ;
  • un accompagnement intensifié pour les retraités confrontés à des situations de rupture (comme le veuvage ou le retour à domicile après une hospitalisation) ou ayant des difficultés à accomplir les gestes quotidiens à domicile.

Vous trouverez toutes les informations sur les aides disponibles et les critères d’éligibilité en consultant les sites internet des caisses de retraite dont vous dépendez. Pour savoir à quelle caisse de retraite vous êtes affilié, rendez-vous sur le site Info Retraite.

l'APA à domicile

Quelles sont les conditions pour bénéficier de l'APA ?

Pour bénéficier de l’APA, il faut :

  • être âgé de 60 ans ou plus,
  • résider en France de façon stable et régulière,
  • être en perte d’autonomie, c’est-à-dire avoir un degré de perte d’autonomie évalué comme relevant du GIR 1, 2, 3 ou 4 par une équipe de professionnels du conseil départemental.

Le GIR d’une personne est calculé à partir de l’évaluation effectuée à l’aide de la grille AGGIR

l'APA à domicile

Comment faire une demande d'APA ?

La démarche de demande d’APA varie selon le département de résidence.

Elle peut se faire :

Pour connaître la démarche à réaliser, renseignez ci-dessous votre numéro de département de résidence actuelle.

Cas particulier : déposez votre demande auprès du département de votre ancien lieu de résidence :

  • si vous résidez actuellement en résidence autonomie ou chez un accueillant familial,
  • ou si vous avez déménagé dans un nouveau département depuis moins de 3 mois.

Comment l’APA à domicile est-elle calculée ?

L’APA est versée par le conseil départemental. Son montant est calculé en fonction :

  • de vos revenus,
  • du coût des aides prévues dans votre plan d’aide,
  • de votre GIR.

L’attribution de l’APA n’est pas soumise à condition de revenus, mais au-delà de 877,90 € de ressources mensuelles, une partie des dépenses liées au plan d’aide reste à votre charge :

  • Vos revenus sont inférieurs à 877,90 € par mois : aucune participation financière ne vous est demandée ;
  • Vos revenus sont compris entre 877,90 € et 3 233,10 € par mois : votre participation est modulée, en fonction de vos revenus, entre 0 % et 90 % du montant du plan d’aides ; 
  • Vos revenus sont supérieurs à 3 233,10 € par mois : votre participation est égale à 90 % du montant du plan d’aides.

Les aides fiscales :

Le crédit d’impôt pour l’utilisation d’un service d’aide à domicile ou l'emploi d'une aide à domicile

Vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt si vous faites appel à un service d’aide à domicile ou si vous employez directement une aide à domicile.

Le crédit d’impôt est égal à 50 % de vos dépenses annuelles d’aide à domicile.

Exemple : Vous avez payé 5 000 € de frais d’aide à domicile en 2023. Vous pourrez bénéficier d’un crédit d’impôt de 2 500 € (50 % de 5 000 €) en 2024.

Les prestations donnant droit au crédit d’impôt sont les suivantes :

  • l’aide dans les actes de la vie quotidienne (aide au lever, au coucher, à la toilette…),
  • l’entretien de la maison et les travaux ménagers.

Les montants pris en compte sont plafonnés

Les plafonds annuels de dépenses sont fixés à :

  • 12 000 €, majorés de 1 500 € par membre du foyer âgé de plus de 65 ans. Le plafond total ne peut pas dépasser 15 000 €.
  • 20 000 € si l’un des membres du foyer est titulaire :

Si vous employez directement une aide à domicile, le plafond annuel de dépense est fixé à 15 000 € au lieu de 12 000 € la première année.